Vrai Faux Journal Intime d'une Femme

[Mouwhahaha j'inaugure avec mes écrits moisis ! (T_T je suis insulte une au mot roman)

Je n'ai aucune prétention littéraire mais écrire apaise et calme donc me suis amusée à écrire ses derniers jours (sous entendu, j'étais énervée XD)

Alors je précise que c'est un faux journal intime XD C'est juste du blablabla niaiseu pour me détendre ^^]

Dimanche 18 Janvier 2009 - 18h02

Comme tous les jours, sept jours sur sept, quasiment 24h/24, mes dossiers occupent la plus part de mon temps. D’ailleurs lorsque mon petit ami me demande si je lui suis fidèle, j’adore répondre avec nonchalance que je le trompe régulièrement avec mes clients.

Je sens bien qu’il n’aime pas le ton que je prend comme s’il était interdit de plaisanter avec sa moitié sur ses choses là.

Sa moitié…parce qu’on ne compte qu’à demi quand on est en couple…Aberration…surtout pour moi, c’est pourtant facile de comprendre que l’on est tous une personne une et entière de sa naissance jusqu’au jour de sa mort. Simple ou pas, Benoît semble incapable de prendre conscience de ce que cela signifie pour moi…

Clope au bec, une bouteille de Coca light posée sur mon cher bureau en angle qui ne contient plus assez de place pour tous les dossiers qui s’entassent laissant une toute petite place à mon ordinateur portable, je m’accorde une pause !

Je me sens nostalgique aujourd’hui. J’ai 24 ans et voilà presque dix ans que je connais mes deux meilleures amies.

Bourreau de travail ou pas, j’ai fêté cet événement avec elles en déjeunant dans un charmant restaurant italien en discutant de nos rêves d’adolescentes. Nous nous sommes ensuite balader dans le Parc Monceau, quartier général de nos instants de pauses durant ses belles années que nous pensions difficiles.

Le Parc Monceau de ce dimanche après-midi nous a paru tellement terne en dépit du soleil qui éclaircissait nos visages en ce début d’année 2009.

Fini le « matage » des beaux garçons des bancs en face en espérant qu’ils nous remarqueraient et en gloussant bêtement. Aujourd’hui, nos échecs avaient décidé de se trouver devant nous. Le Parc était rempli de familles ! Le brouhaha des cris des enfants bourdonnaient dans nos oreilles de manière lancinante. Les femmes berçant leurs tout petits nous rappelaient que l’adolescence étaient loin derrière nous. Et les hommes en papas tendres nous renvoyaient notre incapacité à avoir trouvé « le bon ».

Le bon…les femmes passent leurs vies à le chercher et
lorsqu’elles sont en couples, elles se demandent sans cesse si elles sont avec
lui. C’est à croire que cette quête infinie est inscrite dans nos gênes. Je
demanderai à Laure de faire des recherches, c’est elle la scientifique du
groupe…

A me lire, on pourrait croire que je suis célibataire et pourtant, contrairement à mes deux meilleures amies, j’ai la chance d’être en couple.

La chance ? Je préfère mes dossiers à mon petit ami parfois…Aujourd’hui, cela fait également trois semaines que je ne l’ai pas vu alors que nous habitons Paris tous les deux. Non seulement, il est hors de question de vivre avec un compagnon en raison d’un goût immodéré pour mon indépendance mais en plus il est hors de question pour moi de ne pas voir mes amis pendant plus de deux semaines.

Les amis sont la vie, les petits amis vont et viennent, les amis restent. Pas que l’amitié me paraisse comme le sentiment le plus fort ou autre nian niantise qui font pleureur dans les chaumières. Ce que j’aime avec les amis, c’est qu’on est soi-même, sans se poser des tas de questions (sinon, ce ne sont pas des amis).

Je suppose qu’il doit l’avoir mauvaise que ce week-end j’ai refusé de le voir pour fêter avec mes amies…Le prétexte idéal…j’aurai invoqué le boulot sinon…Il ne voit même pas que je m’éloigne, il est tellement dans un monde parfait…Je me sens…étouffée ne serait pas le terme exact. Il n’est pas collant, ni jaloux…de toute façon, j’aime les hommes jaloux…J’ai l’impression de m’occuper d’un petit chien…Que si je dis la moindre chose cassante, il se brisera justement…J’ai bien peur qu’il ne soit pas le bon…

18h15, ma pause a duré bien trop longtemps et voilà que mon portable sonne…c’est lui, comme par hasard…

C’est parti pour une heure de blabla ponctué de « hinhin », « oui », « non », « je sais pas » de ma part qui continue à régler mes dossiers en appréhendant la fin de la communication où je devrais dire « je t’aime » ou « moi aussi » à cette phrase...