Quels personnages de jeu de rôle (par forum ou non) avez-vou

Cette histoire commence à l’aube d’une froide journée d'automne, alors que la nature encore engourdie par le sommeil, demeurait immobile dans l'attente du réveil.
La plaine était silencieuse. Tout dans ce paysage n’était que silence. Aucun chant d’oiseau, aucun bruissement de feuille ne venait troubler ce calme. La douce la bise matinale faisait se balancer la cime des arbres. Dans une clairière à l’orée de la forêt se trouvait un campement de Rôdeurs. Ils s’étaient arrêtés quelques temps dans cette région du Rhudaur, entre le Mitheithel et le Bruinen, pour gagner ensuite l’étrange pays de la Comté. En cet automne de l'an 3000 du Troisième Age, ils avaient été chargé de cette mission de surveillance régulière, il y’a quelques années, par de grands sages : Mithrandir, l’Istari et Elrond, le Peredhel. Depuis, ils faisaient fuir les éventuels brigands ou les serviteurs de l’Ennemi, de ce beau pays verdoyant. Mais ici, dans la quiétude de cette petite vallée paisible, le Mal semblait étranger, inexistant.
Une dame montée sur un beau coursier blanc traversait le paysage, en direction du camp. Se détachant sur l'herbe flétrie de l'automne, la dame juchée sur le coursier était aussi éclatante qu'un printemps. Sa robe était du vert tendre des feuilles, sa chevelure éparse brillait comme le soleil matinal. Dans cette auréole d'or, son visage resplendissait d'une beauté indescriptible, à la fois plein d'esprit, de chaleur et de pitié. Auprès d'elle, tout devenait grossier. A côté dune mèche de ses cheveux, une toile d'araignée paraissait un câble et les diamants perdaient tout leur éclat. En effet, c'était une beauté bien au-delà de toutes les beautés humaines : il s'agissait d'une elfe. Arrivée près de l'immense feuillu, elle descendit de sa monture. Lorsqu'elle mit pied à terre, seul retentissait le tintement des clochettes en argent suspendues à la crinière et à la bride de sa monture, et le bruit sourd des sabots sur la terre sèche. Souple et agile, l'elfe paraissait en effet aussi légère qu'une plume. Elle sortit un étrange paquet de sous sa cape d’un blanc éclatant. Elle déposa le colis mystérieux sur le sol, entre les racines d’un chêne majestueux qui gardait l'entrée de la forêt. Puis, en s’adressant à lui dans sa langue chantante, d'une voix semblable au murmure de l'eau ou au vent dans les branches :
"Que la chance t’accompagne et que la paix règne dans ton cœur. Tu es un espoir pour de nombreux peuples, héritière de la grâce des Elda et du Don des Edain, messagère de la Paix. Que la bénédiction des Vala te protège du Mal, et que les étoiles veillent sur toi. Le soleil sur ton chemin déversera sa clarté. Alassë!"
Puis après avoir béni l’enfant, et embrassé son front de ses lèvres rouges comme des baies, elle remonta sur son blanc destrier et repartit au galop vers l'Ouest et la mer, alors les premiers rayons du soleil dardaient dans son dos.
Les heures passaient et le soleil continuait sa course perpétuelle dans le ciel, la forêt s’était enfin réveillée, et débordée de vie. Le soleil s'était levé et rayonné avec éclat. Les oiseaux passaient d’une branche à l’autre en pépiant, la voix que prend le vent quand il fend les herbes paraissait chanter une mélodie douce et envoûtante. L’étroit cours d’eau qui sillonnait la forêt était libéré par le dégel, et on entendait le glougloutement joyeux de l'eau cascadant sur les galets blancs qui semaient le lit de la rivière. Seule la mince couche blanche de gel témoignait de cette froide matinée. Soudain, un bruissement de fougère se fit entendre, un homme marchait à grands pas dans les bois en direction de l'arbre. Le regard perçant du Rôdeur surveillant constamment les alentours ne mit pas longtemps à tomber sur l'étrange paquet. Surpris, il s'approcha de celui-ci, il le vit alors remuer légèrement tandis qu'un charmant babillage s'élevait. Il n'avait plus aucun doute sur son contenu, il le prit délicatement dans ses bras, mais son ébahissement fut total lorsqu'il vit qu'il s'agissait d'un enfant de race elfique. La beauté de son visage, la perfection de ses traits et la lueur intelligente de son regard l'attestaient. Inquiet tout de même, il repartit en direction du campement, le nourrisson toujours dans ses bras.
Les regards se tournaient vers lui, intrigués. Une voix chantante s'éleva alors :
"De quoi s'agit-il Halbarad Dunadan ?"
Le parler et le son clair de sa voix indiquait qu'il s'agissait d'Elrohir, fils d'Elrond le Peredhel.
"C'est un enfant, mais…"
Il le tendit délicatement à l'elfe, quand celui-ci le vit, il ne put laisser échapper une exclamation de surprise.
"Cela ne se peut ! Un enfant Elda! Aucun elfe n'aurait abandonné son enfant."
" Notre peuple disparaît, et depuis quelques temps, nous quittons les Terres du Milieu pour atteindre Aman et les Terres Immortelles, dans le but de préserver le peu qu'il reste d'entre nous. Car les Elda n'ont plus eu de descendance depuis de nombreuses années et les guerres répétées qui nous ont opposé à l'Ennemi, ont fait périr nombre des nôtres."
"En effet, reprit Elrohir, s'il était des nôtres, cet enfant aurait été accueilli comme un prodige et un véritable espoir."
"Il s'agit pourtant bien d'un Elda ?!", demanda Halbarad.
"Oui, répondit Elrohir, les sourcils froncés, mais cela ne présage rien de bon. Je crains que certains des nôtres doivent en ce moment même affronter de nombreux problèmes."
Un silence appuya ses propos, car un grand nombre de Rôdeurs s'étaient rapprochés ou suivaient avec attention la conversation. Elladan, le frère jumeau d'Elrohir, vint à la rencontre de celui-ci.
"Que se passe-t-il, Elrohir mon frère ? Quelle étrange nouvelle Halbarad vient de nouveau nous apporter ? "
Mis au courant, il fut plongé dans la même consternation.
"Regardez !, s'exclama soudain Elladan, regardez ses oreilles !"
L'enfant s'étant légèrement retourné, on pouvait désormais voir ses oreilles : il n'avait pas les oreilles effilées en forme de feuille des elfes, mais bien les oreilles arrondies des humains.
"Prodige !", s'exclama le Dúnedain.
"Un peredhel ! un semi-elfe !", lança Elrohir.
L'effarement dans le camp était complet. Chacun savait que les deux seules unions d'hommes et d'elfes remontaient au Premier Age, et qu'il s'agissait de Beren et Luthien, et d'Idril et Tuor. Depuis ce temps-là, les deux peuples avaient été moins proches, se vouant une crainte respective.
" Nous ne pouvons le garder ici. Il faut l'amener à mon père, car seul celui-ci saura quoi faire, et pourra donner d'éventuelles réponses à nos questions", dit Elrohir, d'un ton grave.
" En attendant, la nouvelle doit être tenue secrète", poursuivit-il, "Je ne tiens pas à ce que l'un de nos ennemis l'apprenne… De plus, cet enfant à besoin qu'on le nourrisse et que l'on s'occupe de lui. Il est si jeune… … quelques jours à peine ; c'est encore un nouveau-né. Nous devons l'amener à Imladris sans tarder.".

Ils décidèrent de n'envoyer qu'un petit groupe au Rivendell, et que les autres poursuivraient leur route vers l'Ouest. Ce groupe serait composé d'Halbarad, qui fut chargé de s'occuper de l'enfant, des fils d'Elrond et d'un Dúnedain du nom de Bragan.

Les Rôdeurs s'aperçurent vite qu'il ne s'agissait pas d'un semi-elfe, mais d'UNE semie-elfe. Halbarad vit également qu'elle avait une sorte de tatouage à l'éclat argenté sur l'épaule droite. Il représentait une étoile entourée de sept petites étoiles, en dessous, était écrit dans la langue des Hauts-Elfes, le Quenya : Elenwë Estellië ("Femme-étoile" "Espoir des Peuples")

Arrivés à Imladris la Belle, Elrond arriva à dissiper certains mystères ; l'enfant avait des origines Noldo et Sinda, cela ne faisait aucun doute, mais elle était née de l'union d'un elfe avec un être humain. L'utilisation de Quenya sur la marque qui ornait son épaule, montrait que ses origines étaient nobles, et qu'elle était née de quelque Elda (Haut-Elfe) qui avait encore connaissance de l'ancien langage des elfes. La jeune peredhel fut baptisée Elewen, d'après son véritable nom Elenwë (ce qui signifiait "Fille des Etoiles" ou "Fille-Etoile" dans la belle langue des elfes), et fut donc élevée dans la maison d'Elrond. Lorsqu'il le pouvait, Halbarad venait la voir, la considérant désormais comme sa fille adoptive.
Très vite, les elfes se rendirent compte qu'elle différait des elfes que des humains. Comme les elfes, la maîtrise de son corps est quasi-parfaite : à l’âge de un an, elle savait parler, danser et chanter, elle savait marcher sans bruit ou courir avec une telle légèreté qu'aucun sol ne gardait ses empreintes, elle était aussi à la fois agile et rapide ce qui avait de quoi en désarçonner plus d’un. Mais comme les hommes, elle était de caractère impétueux, intrépide et entêté, ce qui la rendait parfois imprudente. Elle était de nature curieuse et aimait sans cesse apprendre des choses nouvelles. A l'âge de trois ans, elle apprit à jouer divers instruments elfiques. A l'âge de quatre ans, elle passait ces journées dans les bois à imiter le chant des oiseaux et le cri des animaux. Elewen était sensible aux malheurs des autres, elle était prompte à s'apitoyer et les souffrances ou chagrins des créatures vivantes l'émouvaient aux larmes. A l'âge de cinq ans, elle savait parfaitement monter à cheval, et rêvait d'épiques chevauchées et de courses folles. Elle aimait beaucoup les chevaux, et les tenaient en grand respect. Elewen était aimé de tous, et les cœurs se réjouissaient à sa vue. Lorsqu'elle courait dans l'herbe, ses cheveux de jais voletaient autour de son visage angélique, et son rire était comme le joyeux babil du ruisseau qui sourcillait des collines. Elle aimait le Rôdeur Halbarad comme un père, et sa venue l'emplissait d'une joie immense. Lorsqu'elle eut atteint l'âge de douze ans, Halbarad venait à Fondcombe la chercher, et l'amenait loin dans les bois, lui enseignant les arts forestiers et le tir à l'arc, et aussi le maniement de l'épée. Le matin de son anniversaire, Halbarad avait donné à Elewen un cadeau : une dague de fabrication-Elfe, et le manche et le fourreau étaient d'argent et de saphir. Et il avait dit :

"Elenwë Estellië, fille des Elfes et des Hommes, voici un cadeau en l'honneur de ce jour. Mais prends garde ! C'est une lame acérée, et l'acier sert seulement celui qui sait le manier."

Il s'était donc chargé de lui apprendre le maniement des armes, pensant qu'en ces années sombres, elle devait savoir se défendre. Si elle prit goût à la discipline du tir à l'arc, jamais elle ne tira sur aucun être vivant que se fut. Car toute petite déjà, elle détestait le goût de la viande, et elle se nourrissait uniquement de plantes, de fruits de légumes et de graines, ainsi que d'œufs et de miel.

Date de naissance : 21ème jour du douzième mois de l'an 364

Elena, jeune fille et maître de l’eau, princesse de la tribu du Pôle Nord.

Son physique est un peu particulier pour un membre de la Tribu de l'Eau... Elle a une belle chevelure longue et soyeuse, d'un blond brillant, couleur du blé mûr, et quelques mèches, décolorées par le soleil sont presque blanches...
Elle est grande pour une femme, 1m78, et son corps est élancé, mince et gracieux. Elle a des membres fins et déliés et de très belles formes.
Son regard brillant et ses yeux d'un bleu changeant suivant ses humeurs, peuvent être du bleu profond de l'océan, du bleu du ciel ou encore gris-bleu... Sa peau est dorée par le soleil.
Elle a des capacités physiques paraissant surhumaines. De plus, elle sait marcher sans bruit, et son agilité et sa rapidité ont de quoi en désarçonner plus d’un. Ses sens, enfin, sont particulièrement affinés pour une humaine ; elle a la vue perçante, l’ouïe et l’odorat très développés. Elle possède une sorte de magnétisme totalement dépaysant.

Sa mère, Laurana, était une fille de de l'eau qui, à l'âge de douze ans, avait fuit sa tribut dont les coutumes ne lui permettaient pas d’apprendre la maîtrise de l’eau. Elle partit donc pour un Voyage en compagnie de son amie, Aricia. Après avoir erré pendant deux années, fait maintes rencontres (dont notamment celle de Suisha, un vieux maître de l’eau très expérimenté qui devint son maître) et affronté de nombreux obstacles durant leur voyage, les deux jeunes filles trouvèrent refuge au Temple de l’Air Austral conduite par Yhu, un jeune maître de l’air et son bison volant, Dato. Yhu, malgré ses interdits en tant que moine, tombe amoureux de la belle jeune fille. Laurana, de son côté tombe sous le charme de cet étrange garçon, si sûr de lui, si doué et si amusant. Lorsque chacun comprit enfin les sentiments de l’autre, ils durent faire face à la colère des moines qui reprouvèrent fortement leur relation, d’autant qu’ils avaient découvert la véritable identité de la jeune fille qui n’était autre que… la princesse Laurana, fille du Chef de la tribu du Pôle Nord.

Ainsi, après être resté pendant plus d’un an dans cette magnifique retraite, Yhu et Laurana fuirent ensemble… Accompagnés de Dato, ils réussirent à éviter les nombreuses attaques et pièges fomentés par la Nation du Feu pour s’emparer de la jeune princesse. Ils décident finalement de s’installer pendant quelques temps à Chiumoreru, la « Terre Caché ». Après un an de vie dans cet endroit paradisiaque, où ils purent se reposer mais aussi améliorer leur technique et leur maîtrise, Yhu et Laurana bien qu'heureux désiraient revoir leurs peuples respectifs... Ils choisirent alors de se séparer et se donnèrent rendez-vous dans leur refuge secret à la veille du solstice d'hiver. Laurana, retourna au Pôle Nord, où elle fut accueillit avec tous les honneurs car la population avait été au fait de ses actes héroïques. Yhu choisit alors de faire face à ses obligations et il fut de ceux qui affrontèrent les fils du feu lors de la Grande Guerre...

Lorsque Laurana apprit que Yhu était partit à la guerre, elle choisit de le rejoindre et de combattre à ses côtés. Cinq ans plus tard, ils se marièrent en secret. Et, cette même année, Yhu mourut de façon mystérieuse et semblait s'être fait assassiner. Laurana, folle de désespoir et de tristesse, décida de partir pour rejoindre son amour. Hors, c'était, la nuit du solstice d'hiver et une terrible tempête faisait rage... Ce fut au beau milieu de cette tempête, sur l'océan déchaîné et à bord d'un navire des Tribus de l'Eau que naquit Elena. Lorsque le nourrisson poussa son premier cri, le ciel se déchira, l'océan se calma soudain, et la Lune argentée était immense et pleine, et dominait le ciel, parmi les légions d'étoiles....
Peu après,on se rendit compte, que le nourrisson tenait une pierre de lune dans le poing...

La petite fille fut élevée à Chiumoreru durant les cinq premières années de sa vie. Déjà enfant, le pouvoir qu'elle exerçait sur l'eau se révélait remarquable voire effrayant lorsqu'elle n'avait aucune maîtrise. Des émotions trop forte pouvaient entraîner des conséquences catastrophiques....

C'est pour cela que sa mère commença très tôt à lui enseigner la maîtrise de l'eau, souhaitant éviter qu'elle ne se blesse ou qu'elle ne blesse son entourage. Elle acquit donc une grande facilité dans cet apprentissage, de par ce don que lui avait accordé la nature, mais aussi de part sa soif de savoir et son amour profond pour l'élément en lui-même. Elle avait d'autres dons qu'elle cacha à son entourage, car il s'agissait d'une sorte de maîtrise hybride... Pourtant, malgré sa généalogie, elle n'avait aucun don pour la maîtrise de l'air en elle-même, mais son père lui avait légué un autre héritage.... ...son caractère, qui est ainsi un mélange de celui des Tribus de l'Eau et celui des Nomades de l'Air... Vive, enjouée, drôle, intrépide, mais sachant être patiente, sage et tolérante. Son intrépidité était pourtant son principale défaut car elle prenait beaucoup de risques en se portant au secours des autres. Elle était très sociable, et même si elle vécut après la mort de sa mère (elle était alors âgée de cinq ans) à la capitale de la Tribu du Pôle Nord (où elle fut adoptée par son oncle, le Chef de la Tribu), elle voyageait souvent, découvrit les différents peuples et se fit de nombreux amis...

Après avoir entendue des rumeurs selon lesquelles la paix fragile installé ces dix dernières années menaçait de se trouver en danger, la jeune fille, âgée à ce moment-là de dix-sept ans, décida d'aller au Pôle Sud et d'y retrouver le Grand Chef des Tribus de l'Eau, Bola, pour lui proposer son aide...

La jeune fille y resta quelques temps, mais dut ensuite partir pour une mission spéciale, sur l'Ile Blanche. Là, elle décida également d'en profiter pour méditer et trouver des réponses à ses questions... En effet, elle faisait d'étranges rêves depuis quelques temps...
Elle hésita tout d'abord à les poser à l'Avatar Aang, dans son temple... Puis, elle se rendit au Lac-Miroir et y vit des choses bien étranges dont elle ne parla à personne. C'est là qu'elle y rencontra un jeune moine de l'Air du nom de Knife.

Elle fut tout de suite charmée, puis envoûtée par le jeune homme. Après deux rendez-vous galants forts agréables, elle ne réussit pas à lui avouer ses sentiments. De plus, c'était la première fois, pour elle, qu'elle éprouvé un sentiment fort autre que de l'amitié. Ce fut au Jardin des Sakuras, des Cerisiers en fleurs, que l'apprenti moine, reniant par là son vœux de chasteté, lui fit sa déclaration et embrassa la jeune princesse...
L'histoire serait-elle en train de se répéter ?

Mais peu après, elle se trouva contrainte à lui révéler une partie de sa mission, et le jeune moine insista pour y participer. Ils devaient faire des copies de documents entreposés dans la Salle des Archives de l'Ambassade du Feu. Ce fut un véritable fiasco dont ils ne réchappèrent que de justesse et ils avaient seulement réussi à mettre dans une rage folle Lady Fox, la Régente du Feu. La jeune fille culpabilisa alors terriblement, car elle avait mis Knife en danger en acceptant son aide. Elle décida alors d'aller voir l'Avatar pour qu'il lui donne son jugement mais celui-ci était absent. Elle n'y rencontra que Wladeral (un maître du feu qui lui avait déclaré sa flamme au Pôle Sud mais qui avait ensuite essayé de l'attraper à l'Ambassade du Feu) et YshA (le Disciple de l'Ouest et un des moines les plus influents chez les Nomades de l'Air). Ce fut ce dernier qui justement décida de la sanction de Knife ; le jeune moine dut partir pour un mois de méditation au Temple de l'Air Austral.
Elena, aussi étrange que cela puisse paraître, se noua alors d'amitié avec Wladeral. Le fils du feu lui remit alors une orbe rouge avec laquelle ils pourraient avoir des conversations télépathiques. Malheureusement, celui-ci se fit prendre lors d'une de ses missions secrètes et son orbe rouge tomba entre les mains d'un être cruel qui attaqua l'esprit de la jeune fille et lui fit comprendre qu'il était l'assassin de son père.
Quelques jours plus tard, l'affreux personnage tua son ami, le petit Sora d'une façon abominable et lui laissa un message. Ce fut à partir de ce moment-là qu'elle sut qu'il lui faudrait le traquer sans relâche et mettre enfin un terme à ses actes.

[rps]

En ce vingt-et-unième jour du sixième mois, alors que midi était haut dans le ciel en ce solstice d'été, arriva un grand malheur pour les Tribus de l'Eau. Alors qu'un petit prince prématuré venait au monde, la princesse Elena mourut en couches alors qu'elle n'entamait que sa dix-neuvième année.
Les meilleures guérisseuses du pays essayèrent de la sauver des bras de la Mort, en vain. La princesse s'éteignit, et lorsque les femmes tournèrent le dos pour annoncer la terrible nouvelle, son corps s'évapora dans un nuage d'étoiles à la forme d'une louve immense. Elle rejoignit la Lune, pour ne plus faire désormais qu'un avec elle.
La triste nouvelle fut répandue et les funérailles eurent lieu le lendemain, alors que la Lune était pleine dans le ciel. L'enfant réussit malgré tout à survivre et fut mis aux soins d'une nourrice dans le palais du Pôle Nord...
Très vite, on remarqua que le petit garçon promettait d'être une personne remarquable et ses dons pour la maîtrise de l'eau ne se firent pas attendre...
Juste avant de mourir, sa mère avait eu le temps de lui donner un nom... Yuan, comme la Lune, sphère argentée et empreinte de magie qui veillerait désormais toujours sur lui. Encore cinq années et il découvrirait qui il était réellement et quel rôle il aurait à jouer..

Elena Narma restera tout de même à jamais dans les cœurs et les légendes des Tribus de l'Eau

THE END

[align=center]Douloureux souvenirs…[/align]

*L’enfant nue quitta l’auvent de peaux de bêtes pour courir vers la cascade nichée au creux de la petite montagne et de laquelle partait une petite rivière qui sillonnait la jungle. Elle ne pensa pas à jeter un regard derrière elle. Rien, depuis qu’elle était venue au monde, n’avait jamais menacé son refuge et ceux qui le partageaient avec elle.

Elle se précipita dans le courant et sentit rouler sous ses pieds le sable et les galets tapissant le fond qui s’inclinait rapidement. Elle plongea dans l’eau fraîche, émergea en soufflant et riant aux éclats, puis nagea d’une brasse vigoureuse vers la rive opposée. Elle avait appris à nager avant même de savoir marcher, et, à cinq ans, elle se trouvait parfaitement à l’aise dans l’eau, son élément…

La petite fille se dirigea vers la cascade. Ce mur d’eau blanc d’écume dégringolait du haut de la falaise dans un grondement d’avalanche, martelant les rochers avec fureur. Dirigée vers le bas par l’attraction terrestre, cette masse volumineuse d’eau semblait être empreint d’une force gigantesque. L’enfant sentit un brouillard de gouttelettes lui mouiller le visage ; elle sourit. Puis levant ses deux petits bras, elle défia ce principe de gravité.

L’eau grondante obéit alors à chacun de ses mouvements ; des mouvements souples et naturels qui montraient qu’elle réussissait à déplacer ce puissant élément presque sans effort. La fillette s’amusa ensuite à donner une forme à cet immense volume d’eau. La cascade reprit alors son écoulement normal, mais d’elle surgit un long serpent d’eau. Les sourcils froncés par la concentration, l’enfant essaya de lui donner la forme d’un dragon d’eau, comme elle en avait entendu parler dans les histoires de son peuple, ou comme celui-ci figurait sur les armoiries de sa maison.

Après avoir joué un moment à maîtriser l’élément et avoir créé plusieurs formes d’aspect bien éloigné de celui qu’elle avait voulu donner, la petite fille fit tomber toute l’eau sur elle… …sous forme de neige. Riant aux éclats, elle nagea de-ci de-là, puis se laissa entraîner par le courant.
Lorsque la rivière commença à s’élargir et ses flots à bouillonner autour des rochers, elle reprit pied pour gagner le rivage et se mit en quête de galets. Puis serrant fermement toutes ces pierres rondes et blanches contre elle, elle partit en courant en direction de la cascade.

Près de la chute se trouvait une clairière. A l’orée de celle-ci une petite robe se trouvait suspendue dans une des branches basses de l’arbre. La petite fille l’enfila prestement sans faire tomber un seul galet puis se dirigea vers l’autel qui se trouvait au centre de la clairière. Cet autel était destiné à l’Esprit de la Lune, La. La fillette se mit à genoux, fit une courte prière et se mit à l’œuvre.*

*Elle posait la dernière pierre sur la pile de celles qu’elle avait choisies parce qu’elle les trouvait particulièrement jolies, quand un grondement se fit entendre…

N’ayant jamais entendu un tel bruit de toute sa courte vie, la petite fille se releva intriguée.

Le grondement fut alors suivit de centaines de cris ; des cris de peur, de douleur et d’agonie… Elle se plaqua les mains sur les oreilles, ne comprenant pas ce qui se passait. Pourtant, l’enfant savait qu’elle devait aller voir… Elle prit alors un air déterminé et s’avança en direction du grondement…

Rapidement, ses sens l’informèrent d’une autre chose étrange… Une odeur lui piqua les narines, une odeur qu’elle sentait souvent le soir, lors du repas et de la veillée au coin du feu…

Le feu ! C’était cela ! Cette odeur… Elle semblait bien plus forte que l’odeur du bois qui brûle dans le foyer, mais c’était bien cela, quelque chose brûlait. De quoi pouvait-il s'agir pour qu’elle le sente si fort ?! Certes, ses sens étaient très développés, mais elle savait que quelque chose n’allait pas… Son instinct lui disait de fuir et l’informait d’un danger, mais elle était loin de se douter de ce qu’elle allait découvrir quelques instants plus tard…

Arrivant rapidement au sommet d’une colline qui lui permettait d’avoir une vue surprenante sur la jungle, immense étendue verte qui s’étendait sur des kilomètres, elle tourna tout de suite son regard vers l’endroit où elle vivait.

Quelle ne fut sa surprise et son effarement lorsqu’elle vit les hautes flammes orange et la fumée noire qui s’en élevait. Dansant tels des serpents au danger et au charme mortels, elles hypnotisèrent un moment l’enfant. C’était la première fois qu’elle voyait un incendie, aussi ne comprit-elle pas bien tout de suite la scène qui se déroulait devant ses yeux.

Lorsqu’elle comprit enfin, son sang ne fit qu’un tour et elle se précipita en direction du drame. Sans s’en rendre compte, la fillette courait. Elle courut longtemps. Sans s'arrêter. Elle courut jusqu'à ne plus sentir ses jambes. Elle ne s'était toujours pas arrêtée pour reprendre son souffle mais elle sentait, voyait et entendait en sens inverse les centaines d’animaux qui fuyaient. Inquiète, elle accéléra l’allure. Les branches des arbres lui labouraient les bras et le visage, mais elle s'en moquait.
A mesure qu’elle progressait, le grondement devenait de plus en plus assourdissant et elle pouvait également discerner les crépitements. L’odeur qui était également de plus en plus forte, lui amenait les larmes aux yeux. La chaleur augmentait aussi rapidement, mais la fillette l’ignorât, continuant toujours sa course désespérée.

Puis soudain, elle dut faire face à un mur de flammes. Ne sachant que faire, elle le longea, cherchant désespérément une ouverture dans cette fournaise. Trouvant enfin un espace vide mais étroit, elle s’y précipita, sentant au passage un souffle brûlant sur son visage.

Jetant des regards éperdus autour d’elle, elle se dirigea vers le centre du camp ravagé par l’incendie quand elle trouva un groupe de personnes. Les yeux embués par les larmes, toussant et cherchant à inspirer une goulée d’air frai, la petite fille s’avança vers eux.*

#-Tiens ?! Mais qu’est-ce qu’elle fait là cette gamine ?#
#-C’est vrai ça. Je croyais qu’il n’y avait pas d’enfants ?...#
#-Que fait-on ?#
#-On la laisse. De toute façon, que veux-tu que cela nous fasse ?#
#-Oui, mais c’est étrange tout de même… D’où peut-elle venir ?
Il n'y a pas d'autre endroit habité sur plusieurs kilomètres dans cette jungle...#
#-Dis-nous gamine… D’où viens-tu ? Et comment t’appelles-tu ?#

*La petite fille s’était rapidement rendue compte de son erreur. Ce n’était pas les personnes qu’elle connaissait et avec qui elle vivait. Il s’agissait d’étrangers. Et elle se souvint ce que sa mère lui avait dit au sujet des étrangers. Il ne fallait pas leur parler, et surtout ne pas leur dire qui elle était, car sinon, ils pourraient lui faire du mal.

Devant l’absence de réponses de la fillette qui continuait de les fixer avec des yeux ronds et intrigués mais en même temps avec méfiance, les deux hommes rirent.*

#Dis, elle est peut-être muette la pauvre...#
#-Oui, peut-être… Mais elle est bien mignonne, dommage…#

*La petite fille s’apprêtait à dépasser les deux hommes pour essayer de retrouver les siens quand une large main s’abattit sur son épaule et la retint.*

#-Hey toi ! Mais qu’est-ce que tu fais ?
Tu ne vas quand même pas aller par là ?...
Rentre plutôt chez toi ! Il n’y a rien à voir là-bas.#
-Mais Maman ! Je veux voir ma Maman ! pleurnicha la fillette.

*L’homme se baissa à sa hauteur.*

#-Ta maman ? Mais dis-moi petite, qui est ta maman ?
Et pourquoi serait-elle là-bas, au milieu de l’incendie ?...#
-Ma Maman, c’est ma maman ! dit l’enfant plus qu’étonnée par la question.
Et là-bas, dit-elle en tendant le doigt dans la direction où elle avait voulu partir, c’est notre maison.
#-Dis-nous gamine#, dit l’homme d’un ton impatient, les deux mains posées sur les épaules de la petite fille, #quel est le nom de ta maman ? Ou son prénom si tu préfères…#

*Les deux étrangers se regardèrent, pris soudain d’un mauvais pressentiment.*

-Ma maman c’est Laura, Laurana, dit la petite fille en fronçant les sourcils et en serrant les poings, perdant elle aussi patience. Maintenant, laissez-moi passer, je dois retrouver ma maman !
#Qu’as-tu dit ?# s’écria l’homme d’une voix plus aigue que la normale et resserrant sa prise sur l’enfant. #Ta mère s’appelle Laurana ? Laurana Iroka ?#
-Oui ! répondit la fillette.
Veuillez me lâcher je vous prie. Vous me faites mal ! termina-t-elle avec un vocabulaire et un ton autoritaire qui paraissaient étranges dans la bouche d’un enfant de son âge.
#-Ca, pour être une surprise, c’est une belle surprise… Lorsque Valkard l’apprendra il sera sans aucun doute très étonné.# dit l’autre homme.
#-Il risque aussi d’être très en colère…# approuva l’homme qui tenait toujours fermement la petite fille.
#-Ses cheveux… Cette couleur est étrange n’est-ce pas ?...
Il n’y a aucun doute sur l’identité du père.#
#-Oui. Et dire que nous avons capturé une petite princesse alors que Lui s’occupe justement de l’autre princesse…#

*Les deux hommes rirent. L’enfant n’aima pas ce rire. Elle ne savait pas ce qui se passait, mais elle avait compris qu’ils lui voulaient du mal… …et que sa mère était en danger.*

-Lâchez-moi !
#-Oh non ! Tu vas rester sagement avec nous.#
[align=center]…
…[/align]
#AIE !!! P***** ça fait mal !!!#
#Ma parole, mais c’est qu’elle t’a bien déchiqueté la main la petite louve !#

*L’homme pressa contre lui sa main d’où s’écoulaient de fins sillons écarlates.
La petite fille avait disparu.*

*L’enfant poursuivit donc sa course. Le goût du sang dans sa bouche
réveilla un grondement à l’intérieur d’elle. Pour la première fois de
sa vie, elle était en colère.

Elle se dirigeait à travers la
fumée et les flammes en suivant son instinct. Ses sens développés ne
lui servaient que peu, mais elle pouvait « sentir » la présence de sa
mère… Tout près…

Soudain, elle s’arrêta. La peur et la douleur
flottaient dans l’air… Et ce n’étaient pas ses propres émotions. Ce fut
à cet instant qu’elle entendit un rire qui la glaça.

La petite
fille se rapprocha alors lentement de l’endroit en question, se
faufilant entre les arbustes et les hautes fougères. L’endroit ne
semblait pas avoir été touché par le feu et elle arriva bientôt au
centre d’une clairière.

La première chose qu’elle fit fut une
personne agenouillée qu’elle voyait de dos. La longue chevelure noire
et soyeuse lui indiquaient tout de suite de qui il s’agissait.*

-Maman !

*Elle s’apprêtait à se jeter dans ses bras, soulagée, lorsqu’elle vit la personne en face d’elle.

C’était
un homme, grand, fin et musclé. Sa peau était très blanche et ses longs
cheveux attachés en catogan étaient d’un blanc éclatant. D’après son
visage, il était certes encore jeune et d’une beauté époustouflante,
mais un rictus cruel sur ses lèvres montraient qu’il s’agissait d’une
personne dangereuse, méchante et prête à tout.*

#-Tiens-tiens… Mais qui voilà ?...#

*L’albinos eut une expression plus cruelle, presque de la rage folle en voyant la fillette.*

#-C’est donc cela que tu me cachais Laurana ?
Tu as eu un enfant avec cet imbécile, cet incapable de moine de l'air ?!!#

*Il fulminait ayant du mal à contenir toute sa colère.*

#-Tant mieux. Heureusement qu’elle est venue te retrouver…
Cette chère petite…
Comme ça je pourrais vous tuer toutes les deux.#

*L’homme
partit d’un grand éclat de rire qui glaçait le sang, et l’enfant en
profita pour se jeter dans les bras de sa mère. Laurana caressa la tête
de sa petite fille au visage baigné de larmes et la serra bien fort
dans ses bras.*

#-Maintenant, écoute-moi. Tu vas courir, courir sans t’arrêter.
Je veux que tu fuies d’ici. Essaie de retrouver Omega, elle t’amènera en lieu sûr.
Et surtout, ne te retourne pas !#
-Non Maman, je…

*La
jeune femme posa un doigt sur la bouche de sa fille et cette dernière
plongea son regard dans ses magnifiques yeux bleus. La petite fille
remarqua alors la longue estafilade qui marquait sa joue droite et d’où
le sang perlait. Puis elle vit qu’elle était en fait couverte de sang
et de brûlures…*

-Maman… dit la petite fille en retenant un sanglot.

*L’albinos perdit patience et de sa main apparut une flamme. C’était un maître du feu.*

#Tu as très bien combattu Laurana, mais maintenant c’est la fin…
La tienne et celle de ton adorable petite fille.#

*Le fils du feu se rapprocha alors d’elles.*

#-Elena !!! Fuis ma chérie, fuis !
Ne reste pas là ! Cours ! Cours et ne te retourne pas !#
-NOOON !!!! Je reste là !
Je ne veux pas t’abandonner ! Je ne veux pas qu’il te fasse du mal !

*L’albinos partit de nouveau d’un long rire puis dit d’une voix où perçait la colère.*

#Mais comme c’est touchant…
Emouvant, vraiment.
Oui, tu as raison. Reste petite, reste.
Comme ça tu pourras voir de tes propres yeux…
…mourir ta mère…#

*L’homme se rapprocha de la jeune femme, une flamme brillant dans son poing.*

-Non ! Laissez là !
Ne la touchez pas !
LAISSEZ-LA !!!!…

*La
petite fille s’était jetée sur lui et essayait de le retenir de toutes
ses forces. Mais l’impitoyable maître du feu la jeta à terre à force,
comme si elle était une vulgaire poupée de chiffons.

La Colère…
Une colère sourde qui monta… Qui s’intensifia jusqu’à devenir insoutenable…
Puis un sentiment qu’elle n’avait jamais connu jusqu’alors…
La
Haine. Une haine froide et implacable. Une haine qui ne lui donnait
qu’une seule envie, lui faire du mal, le tuer, le détruire…
L’enfant
se remit lentement debout et sentit en elle un gigantesque flux
d’énergie… Elle sentait que ce nouveau pouvoir lui offrait des
possibilités infinies… Toutes les portes lui étaient ouvertes, il n’y
avait aucune limite…
Elle allait le tuer.
Le frêle corps de la
petite fille parut grandir sous l’effet de la lumière aveuglante qui
l’entoura. Ses yeux n’étaient plus que deux ouvertures d’un blanc
éclatant qui brillaient avec force.
Soudain, autour d’elle, arbres
et plantes semblèrent mourir, se recroqueviller sur eux-mêmes, se faner
ou tomber en poussière. Une large quantité d’eau traversa le sol et
fondit alors sur la fillette. Celle-ci leva ses deux bras et l’eau se
dirigea vers le haut et se positionna au-dessus de sa tête. Puis
imprimant le mouvement avec son corps, elle la fit tourner à toute
vitesse autour d’elle.*

#Tiens, mais quel étrange phénomène…
Je n’ai malheureusement pas le temps de m’y intéresser…# dit l’albinos avec un ton qui se voulait méprisant mais dans lequel perçait pourtant l’inquiétude.

*Une
vielle femme au visage noir de cendres surgit alors devant eux. D’abord
observant un moment d’hébétude, elle alla vers l’enfant hors de
contrôle et la prit dans ses bras.*

#-Elena, viens !# lui murmura-t-elle à l’oreille.

*La
petite fille ne l’écouta pas et projeta toute l’eau en direction du
fils du feu. Mais surprise par l’arrivée de la vieille femme, elle
n’avait pas pris le temps de transformer l’état de l’eau, aussi, le
liquide ne fit pas de mal au maître du feu qui en évita une large
partie grâce à sa propre maîtrise.*

#-Elena….#

*L’enfant
sentit soudain comme une chose immense la quitter. Elle se sentit
extrêmement vide et épuisée et tomba à genoux sur le sol, tandis que
ses yeux reprenaient leur couleur d’origine.
Puis elle vit que
l’homme se dirigeait vers sa mère, une boule de feu au-dessus de son
poing, murmurant des paroles dont elle ne saisit pas le sens.*

-NOOON !!!
MAMAN !!!
Maman !!!

*Elle essaya de se libérer de l’étreinte de la femme qui tentait de la maintenir et de la calmer.*

-Je vais le tuer, je vais le tuer ¡
Maman ! Je ne veux pas !
Nooon !!!

*La jeune femme se tourna une dernière fois vers son enfant, les yeux brillant, et lui fit un sourire magnifique.*

#Je t’aime ma chérie….#
-MAMAN !!!

*Ce fut la dernière chose dont la petite fille se souvint.*