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 Histoire d'Elena : L'Enfant-Loup [En cours d'écriture]

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AuteurMessage
Elena
Jeune Chevalier d'Emeraude
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Histoire d'Elena : L'Enfant-Loup [En cours d'écriture] Empty
MessageSujet: Histoire d'Elena : L'Enfant-Loup [En cours d'écriture]   Histoire d'Elena : L'Enfant-Loup [En cours d'écriture] Icon_minitimeMer 1 Oct - 15:48

PROLOGUE
La nuit était froide en cette époque. Une ombre commençait déjà à planer, lourde de menaces. Les rumeurs parlaient d'un possible renouveau de l'Empire Noir et d'une ombre grandissant sur la Forêt Noire provoqué par le sombre Nécromancien. Mais dans la plaine située près de la Vieille Route du Sud, la nature endormie demeurait paisible et immobile dans l'attente du réveil. Seul le chant flûtée et mélodieux d’une alouette retentissait entre les branches d’un chêne. Au pied de cet arbre majestueux et plusieurs fois centenaire se trouvait un mystérieux ballot, petite boule de linge emmailloté, qui remuait faiblement.

Les étoiles, magnifiques, étincelaient de mille feux dans le ciel dégagé. Seuls quelques nuages téméraires s’accrochaient encore à la toison céleste. La lune était pleine, et le reflet de cet éclatant disque argenté dansait sur l'herbe. Une douce bise faisait se balancer la cime des arbres. Elle chantait à travers les branches de hauts hêtres. A l’orée de la forêt se trouvait un village, près d’un fleuve gris aux eaux tumultueuses.

Soudain, un bruissement de fougères se fit entendre, une bête approchait à pas feutrés. Son regard perçant examinait les alentours. Ses yeux gris aux pupilles rondes scrutaient attentivement les moindres détails. De ce fait, celui-ci ne mit pas longtemps à dénicher l’étrange paquet niché entre les racines du chêne immense qui dominait la forêt. Surpris, il s'approcha de celui-ci, il le vit alors remuer légèrement tandis qu'un charmant babillage s'élevait. Le petit être gazouillait, et tendait les bras vers l'étrange animal…


L’ENFANT-LOUP

Baran avait chassé toute la journée. Sa chasse avait été fructueuse. Quel bonheur de pouvoir ramener au village de nombreuses prises ! Son cœur était léger, mais il ne perdait pour autant rien de sa vigilance de Rôdeur. Il faisait nuit, il n'était donc pas question que la moindre étourderie le fasse basculer dans une crevasse ou dans un ravin.
Pourtant la forêt ne filtrait que peu l'éclatante lumière des étoiles et de la lune, elle semblait éclairée de l’intérieur. C'était un de ses soirs merveilleux d'été, où la beauté du ciel nocturne était à couper le souffle. Il savait que s'il levait la tête il apercevrait une ou deux de ses étoiles voyageuses qui filaient à travers la voûte céleste.

Il marchait à grands pas dans les fougères lorsque retentit un cri.
Quelle sorte d'animal pourrait pousser un tel cri ? Un loup peut-être ?
A la suite de ce cri retentit un rire. On aurait le joyeux babillage d'un nourrisson.
Mais que ferait un bébé en plein milieu de la forêt ?
Poussé par la curiosité, Baran tenta de s'approcher de l'endroit d'où provenait le rire.

Il vit intrigué qu'il s'approchait d'une tanière de loups. Les marques sur le sol en étaient la preuve. Il vérifia qu'il était bien contre le vent, préférant ne pas effrayer les animaux inutilement.
Sur le sol devant la caverne qui servait leur de tanière gambadait joyeusement une portée de louveteaux. Ils n'avaient que quelques mois et jouaient déjà à des jeux tapageurs. Certains se mordillaient les oreilles, d'autres se poursuivaient d'un bout à l'autre de la petite clairière ou cherchaient à rattraper leur queue. Les plus actifs quant à eux effectuaient des roulé-boulé en laissant échapper des petits jappements indignés.
De temps à autre, la louve qui surveillait de près sa progéniture, réprimandait ceux qui à son goût se montraient un peu trop imprudents. Elle en rassura un qui s'était réfugié apeuré dans sa chaude fourrure. Il avait été surpris lorsque la sauterelle qu'il avait tenté d'attraper avait bondi sur son museau.

Soudain l'homme retint son souffle, stupéfait. Parmi les louveteaux, au milieu de la clairière se trouvait… …un enfant.
Il ne devait avoir que quelques mois, et était encore enveloppé dans des langes déchiquetées.
C'était bien un enfant, et non un louveteau, et celui-ci se tenait bien réel parmi les loups.

Baran se mit à réfléchir à toute vitesse. Que pouvait bien faire cet enfant là ? La région n'était habitée que par le groupe auxquels il appartenait. Le village le plus proche était à des centaines de kilomètres. Que fallait-il faire ? Laisser cet enfant parmi ces animaux sauvages … Ou l’emmener au village où il serait accueilli, élevé et aimé par des êtres qui lui sont semblables. Pour lui, le choix était déjà fait. Avoir un enfant était la chose qu’ils désiraient le plus au monde lui et sa femme, mais jusqu'à présent, ils n’avaient pu en avoir. Et ils même s’ils étaient encore jeunes, âgés d'une vingtaine d’années seulement, il se sentait prêt à assumer cette responsabilité, et il savait que sa femme l'accepterait tout autant.
Continuant à fixer attentivement l’enfant, il n’arrivait pourtant pas à se décider, comme si quelque chose le retenait.

Il était interloqué par le comportement du nourrisson. Celui-ci ressemblait vraiment à un jeune louveteau. Il n'avait que cinq ou six mois et gambadait déjà à quatre pattes en poussant des jappements aigus. Cela aurait été un véritable miracle s'il avait été élevé par des humains. Généralement, les enfants ne se déplaçaient de cette façon qu'à partir de huit ou neuf mois, voire plus tard.
De plus, il ne voulait pas faire de mal à la famille de loups pour récupérer l’enfant. Ce n’était pas dans ses habitudes. Il ne tuait que par besoin vital, ou lorsqu'il devait défendre sa vie et celle des autres. Toutefois, il n’avait aucun mal à s'imaginer la réaction des carnivores s’il cherchait à s'emparer de l’enfant. Ils croiraient sûrement à une attaque de prédateur, et ils feraient tout pour protéger leur progéniture, au péril même de leur vie.
Il ne voulait pourtant pas laisser l’enfant là...
Alors qu'il se demandait quelle serait la meilleure solution à adopter, tout se passa en un éclair.

L’enfant s’était approché de lui. L’avait-il repéré ? Non. Celui-ci poursuivait à quatre pattes un papillon aux ailes argentées, un air de pur émerveillement illuminant son visage d’ange.
Pendant ce temps, la louve était en train de faire la toilette à un de ses petits.
Jetant un rapide coup d’œil vers la tanière, le jeune homme profita de ce moment d’inattention de la mère pour attraper le nourrisson. Plaquant sa main sur la bouche de l’enfant pour ne pas qu’il pousse un cri de surprise qui le trahirait, il s’enfonça en courant dans la forêt.

Lorsqu'il arriva au campement, haletant, il vit que l'enfant avait l'air terrorisé.
Quoi de plus normal, il venait de l'enlever à ceux qu'il avait considéré comme sa famille.
Baran tenta de le rassurer par des paroles douces mais celles-ci ne faisaient qu'amplifier son bouleversement.
Tout en essayant de calmer l'enfant, il vit qu’il avait des oreilles effilées et pointues, et qu'un dessin étrange ornait son bras droit. C'était un tatouage. Il représentait une étoile argentée qui, baignée par la clarté du ciel nocturne, semblait scintiller de mille feux…


ELENA DES ETOILES


Il se trouvait que c’était une petite fille. Sa beauté et son charme étaient incontestable, tout comme la vivacité d’esprit et la précocité dont elle faisait preuve. Elle fut baptisée Elena, ce qui signifiait "des étoiles", nom d'une langue ancienne dont nul n'aurait pu donner l'origine, et en raison de son étrange tatouage et de l'étrange nuit durant laquelle elle avait été découverte et de la nature de son peuple.

Elle fut adoptée par Baran, et élevée près du Flot Gris dans un petit village du Royaume d’Emeraude. Certains disaient que ces habitants descendaient des derniers Chevaliers d’Emeraude et que certains avaient même des ancêtres issus de la lignée royale. Mais on ne les voyait plus guère. Ces hommes devenaient les chefs de ces Rôdeurs, toujours vagabondant et parcourant le monde en quête de paix et de justice. La petite fille ne les voyait presque jamais, excepté Halbarad.
Parmi eux, elle grandit avec un grand amour pour la nature et les plaisirs simples.

Mais, dans un premier temps, l'adaptation à la vie des hommes avait été très dure pour la petite fille. Durant les premiers jours, elle refusait toute nourriture, se laissant dépérir à mesure qu'augmentait sa tristesse et que sa famille lui manquait. Mise aux bons soins de Selena, la femme de Baran, la fillette reprit goût à la vie. Elle ne mangeait au début que de la viande crue et des baies, et ne buvait que du lait. Au fur et à mesure que les semaines passées, la fillette s'attachait à cette nouvelle mère adoptive, si douce, si rassurante, qui lui faisait penser à cette autre mère au pelage si doux qu'elle n'arrivait pas à oublier.

Puis au bout d’un mois, à l'étonnement de tout le monde, elle changea brusquement.
Elle avait maintenant sept mois et se comportait comme un enfant normal.
Plus de jappements, plus de hurlements, plus de viande crue.
Elle évoluait aussi très vite, bien plus vite qu'un enfant de cet âge-là.
A sept mois elle marchait déjà.
A neuf mois elle prononça ses premiers mots.
A l’âge de un an, elle savait très bien parler, danser et chanter. Et quelques mois plus tard, elle apprenait même à lire.

Elena était de nature joyeuse et enjouée. Ainsi, tout le monde l'aimait car leur cœur se réjouissait lorsqu'elle était parmi eux. Son rire pur et cristallin était comme le joyeux babil d'un ruisseau, et ses cheveux noir jais flottaient derrière elle lorsqu'elle courrait dans l'herbe. Son étonnante vivacité d’esprit, son dynamisme et sa beauté radieuse faisaient naître l’admiration.

Baran aimait la surveiller inaperçu, tandis qu'elle foulait l'herbe et passait sous les arbres, chantant les chansons tels que l'inventaient autrefois les enfants de l'Edain, lorsque la langue des Elfes était encore neuve sur leurs lèvres.
La petite fille avait fini par accorder à Baran un amour immense, et elle l'admirait plus que tout. Elle ne manquait jamais de se jeter dans ses bras lorsque celui-ci rentrait d'une mission.
Tout ce qui était arrivé avant son arrivée au village semblait avoir disparu de sa mémoire.

En réalité, Baran avait caché à tout le monde la réalité sur sa découverte, y compris à sa femme, qui s'était bien entendu douter de quelque chose…
Le Rôdeur pensait qu'il en était bien mieux ainsi pour la fillette et pour les autres. Il fallait qu'elle oublie ce passé si elle voulait grandir et s'épanouir parmi les humains.
Mais s'il avait caché à sa femme cela avait été pour une autre raison…


LE LOUP

Le soleil rayonnait en cette fin d'après-midi, Selena était partit dans les bois chercher quelques plantes pour la soupe du soir quand elle entendit une voix douce, chantante et familière. C'était celle de sa fille adoptive, Elena. La jeune femme s'avança plus profondément dans le bois, et elle surprit la fillette dans une clairière en compagnie… … d'un loup.

Terrorisée, elle tenta de chasser l'animal qui se trouvait tout près de l'enfant, qui lui demeurait immobile. Ne voulant pas s'approcher de trop près de crainte que la bête n'attaque l'enfant, elle courut jusqu'au camp pour aller chercher de l'aide. Baran et d'autres hommes vinrent armés d'arcs et de flèches. Mais alors que ceux-ci s'apprêtaient à tirer, la petite fille se mit en travers, protégeant ainsi le grand loup gris.

- Ne tirez-pas, s'écria-t-elle, c'est mon ami, il ne me fera aucun mal, et aucun mal non plus ne vous sera fait...
Un homme avait gardé son arc pointé, et le loup poussa un grognement rauque.
- … tant que vous ne cherchez pas non plus à faire le mal, termina la fillette.
- N’est-il pas pourtant l’un de ces Loups mauvais qui sont en réalité des démons déguisés servant le Mal ?, demanda un homme, inquiet.
- Non, pas du tout, c'est un simple loup, un bon loup, et il ne s'attaque qu'aux petits gibiers qu'il attrape pour se nourrir lui et sa meute, répondit Elena le plus innocemment du monde.
Le loup les fixait curieusement, et ils se sentirent tous mal à l'aise. La fillette se pencha alors à son oreille, puis après qu'elle l'eut enlacé tendrement, il s'enfonça dans les bois. Tous furent sidérés. Et le fait qu’elle puisse tenir une telle conversation à peine âgée de trois ans n’en était pas la cause, ça encore, ils s’y étaient habitués. Cette petite fille savait-elle donc aussi parler aux bêtes ?
- Elena, ne me refait jamais une peur pareille ! Promet moi de ne plus jamais me faire une telle frayeur !, s'écria la jeune femme, après que le loup ait disparu. Tu dois faire attention ! C'est un animal sauvage. Il aurait pu te tuer.


(à suivre)
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